
Le problème le plus urgent pour l'humanité - si elle continue d'éviter un holocauste nucléaire - est de gérer
la contradiction croissante entre la production et la durabilité qui a ouvert la possibilité de
un holocauste climatique. Une telle contradiction et les inégalités croissantes qui en découlent recadrent le développement comme
un problème mondial pour le Sud comme pour le Nord, comme le montrent clairement les Objectifs de développement durable. En supposant
que le développement implique des valeurs, des faits, des tendances et des propositions, de nouvelles alternatives sont discutées. C'est-à-dire
fait en lien avec deux cadres conceptuels bien connus des politiques d'innovation :
Systèmes d'innovation et changement transformateur. Les deux sont considérés du point de vue du Sud.
Tous deux suggèrent qu'une attention particulière doit être accordée à la question du pouvoir ; pour cela l'accent est mis sur le
interactions entre la technologie et les relations économiques, politiques, idéologiques et militaires. À partir de ce
point de vue la notion de sous-développement est revisitée. Dans un tel contexte, des traits spécifiques compliquent
les défis mondiaux. Mais la capacité d'innovation dans des conditions de rareté que de nombreuses régions du
Sud ont été obligés et capables de construire des alternatives ouvertes pour un monde en manque de frugalité et
innovation inclusive. Les principales conclusions soulignent le rôle de la démocratisation du savoir et
coalitions de développement dans les transitions vers la durabilité basées sur l'apprentissage collectif.